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Prises
de position

À travers cette tribune, Le Réseau français Villes-Santé partage sa position sur les résultats du vote du Sénat, le 07 novembre dernier, qui dans le cadre de l’examen du projet de loi sur l’immigration, met fin à l’Aide Médicale d’État (AME).

Le Réseau français Villes-Santé tient également à apporter son soutien à la tribune des 3 000 soignants opposés à la suppression de l’AME.

Pour tout contact au sujet de la tribune, n’hésitez pas à contacter Maude Luherne > maude.luherne@villes-sante.com

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Cette année, l’ensemble des membres du Réseau français Villes-Santé a tenu à se rassembler sur un sujet majeur pour nos villes, celui du changement climatique, et ses multiples impacts sur la santé. Le constat est alarmant, et le Réseau français Villes-Santé en appelle à une plus forte dynamique de coopération entre l’État et les collectivités pour parvenir à mettre en place des actions majeures, massives et à impact concret sur les lieux de vie des citoyens.

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La prévalence du surpoids et de l’obésité est un véritable enjeu de santé publique en France et dans le monde, qui revêt de fortes inégalités sociales et territoriales de santé. Dans un contexte national de questionnement concernant l’efficacité des politiques de réduction de la prévalence de l’obésité en France, le Réseau français des Villes-Santé de l’OMS souhaite partager par ce document un avis sur cette politique.

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La règlementation en matière de surveillance de la qualité de l’air intérieur de certains ERP est amenée à évoluer, quatre ans seulement après la mise en place de la règlementation actuelle, sans que l’Etat ait réalisé de bilan cette dernière.

Si les Villes-Santé sont convaincues par l’enjeu que représente la qualité de l’air intérieur, elles constatent que les projets de Décrets modifieraient en profondeur une règlementation qui vient d’être mise en place. Alors que les villes se sont impliquées pour appliquer la règlementation, sont montées en compétence sur la qualité de l’air intérieur et ont aussi amélioré leurs choix de matériaux de construction, de mobilier et de produits d’entretien, la lourdeur (charge de travail et coûts) de la nouvelle règlementation proposée, rigide et couteuse, mène à un véritable découragement à travailler sur le sujet de la qualité de l’air intérieur et ne permettra pas aux collectivités de s’engager dans des démarches volontaristes, pourtant déterminantes pour agir sur la qualité de l’air intérieur.

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Rédigée lors du Colloque annuel 2021, le Réseau français des Villes-Santé de l’OMS a récemment envoyé sa déclaration politique aux 12 candidats aux élections présidentielles et législatives 2022.

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Alors que la campagne de vaccination bat son plein, et que les villes sont pleinement investies dans l’ouverture et la gestion des centres de vaccination sur leurs territoires pour faire face aux vagues épidémiques successives, elles font également face à une autre vague : celle de la souffrance psycho-sociale. Dans cette déclaration de notre Assemblée Générale réunie hier, les Villes-Santé rappellent l’urgence de la situation et partagent leurs propositions pour ensemble, répondre aux besoins des habitants et professionnels de nos territoires.

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Partout en France, les villes se mobilisent en déployant des moyens extraordinaires pour les centres de vaccination qui sont en train d’ouvrir. Malheureusement, le constat est clair : elles sont empêchées d’ouvrir plus de lignes de vaccination par le manque de doses qui leur sont fournies.

La vaccination est notre principal motif d’espoir de sortie de la pandémie et de protection des personnes âgées et à la santé fragile. L’engouement des citoyens pour la vaccination doit trouver une réponse claire. Le calendrier de livraison des vaccins et du rythme de vaccination qui en découlent méritent des réponses rapides et transparentes de l’État. De leur côté, les villes ont démontré une nouvelle fois leur capacité à s’organiser rapidement et elles sont prêtes à le faire encore plus… pourvu qu’elles aient suffisamment de vaccins.

Dans le cadre de sa participation au Groupe Santé-Environnement, le Réseau a rendu un avis sur le Plan National Santé-Environnement 4 ‘Mon environnement, ma santé’. Face au délai très court, l’avis a été écrit à partir d’une consultation de quelques Villes-Santé et à partir des travaux et échanges existants au sein du Réseau.

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Cette étude est le résultat d’une enquête menée auprès des Villes-Santé entre le 21 octobre et le 11 novembre 2020. Cette enquête avait pour objectif de dresser un état des lieux des actions des villes mais aussi d’apporter un premier retour d’expériences sur cette crise sanitaire. Plusieurs axes (forces, actions, faiblesses et recommandations) sont présentés pour apporter un éclairage sur les actions passées et sur les apprentissages pour l’avenir. Les résultats présentés dans ce document ont donné lieu à une série d’échanges thématiques entre les membres du réseau pour prolonger la mobilisation des villes et améliorer l’accompagnement apporté aux habitants de leurs territoires dans ce contexte exceptionnel de crise sanitaire.

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Alors que les communes et les intercommunalités ont été tant mobilisées durant la première vague et continuent de l’être toujours plus, nous considérons qu’il est temps de tirer les leçons de la crise sanitaire. Premier constat, la faiblesse structurelle de la santé publique en France nous a rendu plus fragiles face au virus :

*   Le manque d’ambition nationale en termes de prévention et de promotion de la santé ne nous a pas permis de développer une meilleure culture du risque épidémique à l’appui d’actions de prévention précoces à l’arrivée du virus.

*   La gestion comptable et à flux tendus de la santé ont conduit à un manque de personnel pour la préparation, le suivi, le contrôle et la maîtrise du risque infectieux. Le déficit d’effectifs pour faire face aux vagues de la Covid-19, et ce sur tous les aspects de la santé et du soin (personnel médical, paramédical, aides à domicile, personnels de nettoyage), se cumule aux autres besoins en prises en charges médicales. Ceci est lourd de conséquences, entrainant priorisation entre les patients, retards de dépistages notamment sur les cancers, et reprogrammation de consultations importantes dans le suivi des patients.

*   La gestion de crise privilégiant l’approche par restrictions de libertés publiques plutôt que l’approche santé publique a conduit à un retard et un manque de stratégie pour la mise en œuvre du « Tracer Tester Isoler » et n’a pas conduit à une appropriation suffisante par la population de la lutte contre le virus. Si nous continuons sur cette approche, le risque est grand de ne pas venir suffisamment préparés pour l’arrivée du vaccin contre la COVID-19.

Pour une stratégie mettant la santé publique au cœur de la lutte efficace contre la pandémie, nous proposons sans attendre :

*   Une évolution de la gestion de crise pour un pilotage décentralisé à partir de données locales et fiables, à l’appui de l’état des connaissances et du débat scientifiques, des apports de spécialistes et professionnels de santé, élus des collectivités, promoteurs de la santé, acteurs de terrain, pour décider avec l’État et les ARS d’actions adaptées aux réalités des territoires, recherchant l’adhésion de la population et nourrissant les politiques nationales avec lesquelles elles seraient articulées.

*   Des actions volontaristes pour réduire les inégalités sociales, dont les inégalités sociales de santé qui se sont aggravées pendant cette crise. La COVID19, comme d’autres maladies, est une maladie inégalitaire. La fermeture des écoles a renforcé les inégalités entre les enfants et entre les jeunes, les fractures numériques excluent une partie de la population. Ces inégalités rendent notre société plus vulnérable face à des crises futures.

*   La promotion de l’accès aux soins et de la continuité des soins en s’appuyant sur les acteurs de la prévention et de la promotion de la santé, tout en menant la lutte contre les autres grands risques. Il serait ainsi inacceptable que les pénuries de vaccin contre la grippe hivernale viennent aggraver la situation sanitaire du pays.

*   La régulation du confinement pour mettre à distance le risque de « fatigue pandémique » qui réduit l’acceptabilité des mesures de restriction et l’application des gestes de prévention. L’accès aux parcs et jardins, forêts, littoraux et autres espaces naturels au-delà du seul kilomètre et de la seule heure permettrait ainsi de réduire les risques que fait peser le confinement sur la bonne santé mentale, les inégalités relatives aux conditions de logements et de lieux de vie, les risques liés à la sédentarité. La possibilité de visites à un nombre strictement restreint de proches à leur domicile diminuerait également les risques liés à l’isolement.

*   La promotion du sport et de l’activité physique en période de confinement et sous des formes adaptées aux différentes étapes de déconfinement, pour que la sédentarité s’ajoute le moins possible à la dégradation de la santé de la population française causée directement par le virus. De même, promouvoir une bonne alimentation et hygiène de vie et réduire le risque de conduites addictives en période de restrictions est fondamental.

*   La remise à niveau et la valorisation notamment par la formation de l’ensemble des effectifs et moyens dévolus à la santé, en particulier pour les métiers de la santé bien-être et de la santé mentale, pour prendre en compte dès maintenant les grandes fragilités futures que la crise COVID a déjà accentuées.

*   La meilleure reconnaissance de la santé environnementale et du lien entre santé animale et santé humaine par l’approche ‘One health’, et le renforcement de la protection des milieux naturels à l’échelle mondiale alors que la majorité des pandémies sont des zoonoses.

La crise du Covid-19 met en visibilité les inégalités sociales, économiques et territoriales, elle les exacerbe et les inscrit dans la durée. Pour apporter des réponses pertinentes, les collectivités territoriales, les associations et les acteurs locaux sont indispensables et leur action doit être facilitée.

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