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Alimentation

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▶️ Dans le cadre du projet européen JA PreventNCD, le Réseau français Villes-Santé pilote le groupe-action « Paniers Santé ».

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alimentation et santé

L’alimentation est un déterminant majeur de l’état de santé aux effets protecteurs ou délétères. Elle est influencée par de nombreux facteurs individuels, sociaux, économiques et environnementaux. En effet, l’environnement, le milieu de vie, les revenus, le prix, la disponibilité des aliments, les goûts, les croyances et les traditions influencent les habitudes de consommation.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, la composition d’un régime alimentaire sain et équilibré varie selon les caractéristiques individuelles (âge, sexe, mode de vie, dépenses énergétiques) et le contexte local (contexte culturel et aliments disponibles). En France, le plan national nutrition santé (PNNS) propose des repères pour un mode de vie équilibré.

facteurs protecteurs et facteurs de risques de l’alimentation

L’adoption d’une alimentation saine dès l’enfance et tout au long de la vie permet de prévenir toutes les formes de malnutrition et un grand nombre de maladies non transmissibles comme le diabète, les accidents vasculaires cérébraux et certains cancers. Par exemple, les fibres alimentaires présentes dans les céréales complètes, les fruits, les légumes, les légumes secs sont reconnus pour le rôle protecteur contre certains cancers. Dès l’enfance, une nutrition optimale favorise une croissance en bonne santé et améliore le développement cognitif. Intimement liée à la culture, à l’identité et aux traditions, l’alimentation s’associe aux notions de goût, de plaisir, de partage et de convivialité. L’alimentation est vectrice de lien social et peut influencer le bien-être et la santé mentale. 

À l’inverse, la malnutrition représente une menace importante pour la santé et le bien-être des individus. L’adoption de régimes alimentaires très caloriques et très riches participe à l’accroissement du taux de surpoids et de l’obésité, facteurs de risque de nombreuses maladies chroniques (diabète, maladies cardiovasculaires, certains cancers, etc.). La consommation excessive de viandes rouges et de charcuterie favorise également le développement de certains cancers.  

‘Les régimes alimentaires déséquilibrés et la malnutrition font partie des dix principaux facteurs de risque contribuant à la charge mondiale de morbidité*’.

*’Régimes alimentaires sains et durables’, FAO, OMS (2020).

‘La production alimentaire représente respectivement 48% et 70% de l’utilisation des ressources en terres et en eaux douces au niveau mondial’ (‘Régimes alimentaires sains et durables – Principes directeurs. Rome’, FAO, OMS, 2020)

Les modes de productions et de consommations ont de lourdes conséquences sur l’environnement et les écosystèmes. L’évolution des habitudes alimentaires vers une alimentation durable dans ses modes de production, de consommation et de conditionnement est un véritable enjeu pour la santé humaine, végétale et animale. Les politiques alimentaires locales peuvent être vectrices d’amélioration et de préservation de l’environnement. Les Villes-Santé lient les enjeux sanitaires aux enjeux environnementaux de l’alimentation dans le but de promouvoir des systèmes et des régimes alimentaires durables et sains.

réduire les inégalités pour promouvoir une alimentation saine et durable

L’adoption d’un régime alimentaire favorable à la santé ne dépend pas uniquement des comportements individuels, les environnements conditionnent les choix. De nombreuses inégalités sociales et territoriales de santé entrent en jeu. L’accessibilité sociale, géographique, financière, physique à une alimentation saine est très inégale selon les conditions et milieux de vie des individus. Par exemple, la prévalence de l’obésité est très marquée par les inégalités sociales. Par ailleurs, d’après l’enquête INCA3, environ 8 millions de français étaient en 2014-2015, en situation d’insécurité alimentaire pour des raisons financières. Situation aggravée par la crise sanitaire et l’inflation, le recours à l’aide alimentaire est en progression.

Dans ce contexte, les villes et intercommunalités sont au cœur des dynamiques locales de déclinaison des plans et des programmes nationaux. À titre d’exemple, les initiatives locales des villes et des intercommunalités sont encouragées dans le PNNS (charte ‘Villes actives du PNNS’) et dans le plan national pour l’alimentation 2019-2023 via les leviers de la restauration collective et des projets alimentaires territoriaux (PAT).

Les villes et les intercommunalités disposent de compétences et de leviers d’action pour favoriser l’accès à une alimentation saine et durable pour tous, et elles s’engagent également dans des politiques et les projets volontaristes pour promouvoir la santé en agissant sur les environnements et en renforçant le pouvoir d’agir des habitants.

Près de 8 millions de personnes déclaraient en 2014-2015, ne pas pouvoir s’alimenter correctement, qualitativement et/ou quantitativement, pour des raisons financières.

Selon l’INSEE, le nombre de bénéficiaires de l’aide alimentaire associative est estimé à 2 et 4 millions de personnes en France Métropolitaine.

D’après le centre international de recherche sur le cancer, l’alimentation déséquilibrée était responsable de 19 000 nouveaux cas de cancers en France, en 2015.

Le surpoids et l’obésité ont atteint des proportions épidémiques dans les pays européens avec 59% des adultes et près d’un enfant sur trois en situation de surpoids dans la Région européenne.

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