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L’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit l’activité physique comme « tout mouvement corporel produit par les muscles squelettiques qui requiert une dépense d’énergie supérieure au repos » effectué dans la vie quotidienne, pour se déplacer, sur le lieu de travail ou dans le cadre des loisirs. Le niveau d’activité physique varie en fonction de son intensité, de sa fréquence et de sa durée.
De multiples facteurs individuels, interpersonnels, sociaux, environnementaux, sociétaux ou politiques peuvent influencer la pratique d’une activité physique.
La pratique d’activité physique régulière est un déterminant majeur de la santé et un facteur protecteur :
– Sur le plan physique dans la prévention et la prise en charge de maladies chroniques (obésité, hypertension, maladies cardiovasculaires, diabète de type 2, certains cancers, etc.) et pour améliorer la santé osseuse, les aptitudes musculaires et les capacités cardiorespiratoires.
– Sur le plan psychique, en participant à l’amélioration des fonctions cognitives et à l’augmentation de la confiance en soi, de la qualité de vie et de sommeil et en diminuant les risques d’anxiété et de dépression.
Les effets varient en fonction du type d’activité physique : endurance, étirement, équilibre, souplesse, force, renforcement musculaire, ou autres. Globalement, la pratique d’activité physique est favorable au lien social, au développement de l’enfant et de l’adolescent et à la réduction des effets liés au vieillissement.
À l’inverse, la sédentarité et l’inactivité physique sont des facteurs de risques de nombreuses maladies chroniques et font partie des causes fondamentales du développement du surpoids et de l’obésité.
L’activité physique adaptée (APA) est une activité physique qui s’adapte aux pathologies, aux capacités fonctionnelles et aux limites d’activités de l’individu. La loi de modernisation de notre système de santé lance la possibilité de la prescription d’APA. En 2022, la loi visant à démocratiser le sport en France ouvre cette possibilité de prescription à tous les médecins et étend la liste des bénéficiaires aux personnes atteintes d’une affection de longue durée ou d’une maladie chronique ou présentant des facteurs de risque et des personnes en perte d’autonomie.
« Entre quatre et cinq millions de décès pourraient être évités chaque année si la population mondiale était plus active physiquement* ».
La promotion de l’activité physique et la lutte contre la sédentarité sont des enjeux de santé publique majeurs. À leur échelle, les villes et intercommunalités ont les compétences et la légitimité pour se saisir de cet enjeu de santé de manière transversale afin d’agir sur l’ensemble des déterminants de santé liés à l’activité physique. Elles peuvent, par le biais de différents leviers et en intersectorialité : créer des environnements favorables à la pratique d’activité physique (aménagement des espaces verts, des voiries et des espaces publics) ; agir sur l’offre en proposant des solutions adaptées à tous, en facilitant l’accès aux équipements sportifs et en levant les freins (financiers, géographiques, etc.) à la pratique ; promouvoir des comportements favorables par le biais d’actions universelles et ciblées ; soutenir les programmes d’activité physique adaptée à visée thérapeutique ; (co)porter des projets de Maisons Sport-Santé ; etc.
*Lignes directrices de l’OMS sur l’activité physique et la sédentarité : en un coup d’œil (2020).
Selon l’OMS, plus d’un quart de la population adulte mondiale n’est pas suffisamment active et plus de 80% des adolescents n’ont pas une activité physique suffisante.
Selon l’ONAPS, environ 4 adultes sur 10 ont un niveau de sédentarité élevé (supérieur à 7h assis ou allongé par jour, hors temps de sommeil).
D’après l’Organisation mondiale de la santé :
Les enfants et les adolescents devraient pratiquer au moins 60 minutes par jour d’activité physique d’intensité modérée à soutenue et ce, tout au long de la semaine.
Les adultes devraient pratiquer au moins 150 à 300 minutes d’activité physique aérobique d’intensité modérée par semaine ou au moins 75 à 150 minutes d’activité physique aérobique d’intensité soutenue.
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